Avec ce quatrième album signé D-PROJECT, le Québécois Stéphane Desbiens (SENSE) revient aux affaires à peu près là où on lavait quitté (Big Face, 2011). Entouré de Jean Gosselin (batterie), Matthieu Gosselin (basse), Sean Filkins (ex big big train), Guillaume Fontaine (Nemo), Claude Leonetti et sa léode (Lazuli), François Bérubé (chur), Sylvain Laberge (flûte) ainsi que de quelques comparses du side project celtique BONHOMME SETTER, le guitariste déploie toujours ses nappes dinspiration CAMEL (« Rearview Mirror »), MIKE OLDFIELD (« Missing Star ») et PINK FLOYD (« Making Sense »). Bref, de la guitare planante ponctuée de heavy, de jazz psychédélique comme sur « Nothing Here Is Innocent », durant lequel on songe sans mal à un mix habile entre Steven Wilson et Neal Morse.
Le mélange électrique-acoustique tourne à plein régime sur une production signée Andy Jackson qui a notamment travaillé avec Pink Floyd. De quoi donner du cachet à ce disque à la fois varié et aventureux, qui ne senferme pas dans un style unique. En maîtrisant les codes dun prog rock rigoureux, à la fois classique et contemporain, Stéphane Desbiens réussit sa recette et nous rappelle, avec un esprit proche de ce quavait pu proposer UNITOPIA, que le prog rock nourrit aux classiques seventies, peut encore raconter des choses. Et les raconter de belles manières.
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