Après le magnifique enregistrement public « Heavens Bright Sun », IONA renouvelait lexpérience en modifiant la donne puisque cest au Royal Festival Hall de Londres que la cérémonie aura lieu. Un événement chargé dhistoire qui pousse naturellement à sallonger sur une banquette symphonique des plus confortable. Tout au long de ces (presque) 80 minutes, les compositions se voient décortiqués, ré-arrangés pour notre plus grand plaisir. Un choix de titres qui pourra surprendre (« Mourlough Bay », « White Sands » ou « Dancing on the Wall ») mais qui complète de belle manière le précédent recueil scénique du groupe. Comme son nom lindique, les cordes sont tissées de mains de maîtres : guitares inspirées, basses profondes complétées de flûtes affûtées autour de ces mélodies celtiques où chant à tomber raide encercle cet indispensable témoignage. Avec ses deux inédits, « Man » et « Woven Cord », ronds et carrés dans lexcellence, IONA laissait présager ici un virage à la sérénité flamboyante qui nallait pas tarder à accoucher, à ciel ouvert, du superbe « Open Sky ».
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