Titre : Spartacus, chef des esclaves révoltés contre Rome
On pourra encore épiloguer longtemps sur le fait de savoir si Triumvirat a été inspiré par ELP ou Genesis sans jamais avoir tout le monde d'accord. Il suffira alors de ramener toutes les considérations à une seule : Triumvirat joue la musique de Triumvirat. Ainsi, la discussion est close et l'esprit est libéré de toute contrainte laissant seulement à la musique la parole qu'on lui retire souvent au profit de pseudo-prises de têtes vaguement intellos.
Amateurs de tout poil, nouveaux venus, vous trouverez avec "Spartacus" une musique progressive réjouissante, gaie, pleines de rythmes et contre rythmes accompagnés de belles trouvailles sonores rendues possibles par les synthés et le Mellotron.
Si Hans Bathelt (drums) ne possède ni l'aura ni la renommée d'un Chester Thompson ou d'un Phil Collins, il possède cependant de bons gros biscotos qui s'expriment avec une rapidité intéressante à plusieurs reprises au long de cet album. Le piano apporte une 'touche' (hé hé) de fraîcheur à cet album qui, franchement, est véritablement un des plus plaisant que j'aie écouté.
J'ignore si le groupe était ou non fort intéressé par l'histoire de ce chef des esclaves révoltés, mais Spartacus est articulé sur ce thème et comporte 9 titres dont certains se découpent en sous-titres. Il suffit d'écouter les paroles pour savoir dans lequel de ces sous-titres on se trouve car ils ne sont pas indexés (à moins que vous ne possédiez une de ces vieux lecteurs cd des années '80 qui mentionnaient les index d'une plage comme par ex. les Marantz).
Digressions à part, vous tenez-là (si ce n'est pas encore fait, achetez-le) entre les mains un album qui pourrait bien plaire à toute la famille (enfin j'exagère peut-être sous le coup de l'enthousiasme) tant il est agréablement mélodique et prog à la fois. C'est un fameux challenge que de mixer ces deux valeurs car le prog n'est généralement pas d'un accès aisé aux quidams que vous souhaitez rallier à vos canons musicaux.
S'il ne fallait qu'un exemple pour vous convaincre de posséder "Spartacus", ce serait celui du second morceaux de l'album "The school of Instant Pain" en 4 parties pour un peu plus de 6 minutes qui regorge d'effet de rythmes, de synthés de piano et d'originalité.
Quant à "The Walls of Doom", il est tellement amusant avec ce petit air de ballade rigolotte en début que sa sonorité typiquement prog en passe presque inaperçue. Essayez donc de faire écouter ce drôle de morceau d'à peine moins de 4 minutes autour de vous. On le dirait droit sorti d'un film d'Heroic Fantasy. Il possède un petit côté marche militaire mais aussi très romantique ensuite.
Bref, vous ferez ce que vous voulez de ma note tout à fait inhabituelle de 9,0 (elle est subjective) mais je conseillerais certainement ce disque si vous décidez de partir sur votre île déserte muni de votre seule discothèque idéale pour tout bagage.
1. The capital of power (2:40) 2. The school of instant pain (6:22) a) Proclamation b) The gladiator's song c) Roman entertainment d) The battle 3. The walls of doom (4:01) 4. The deadly dream of freedom (3:51) 5. The hazy shades of dawn (3:09) 6. The burning sword of Capua (2:42) 7. The sweetest sound of liberty (2:38) 8. The march to the Eternal City (8:51) a) Dusty road b) Italian improvisation c) First success 9. Spartacus (7:42) a) The superior force of Rome b) A broken dream c) The finale
Total Time: 42:22
Track listing of EMI re-issue (2002):
1. The Capital Of Power (3:13) 2. The School Of Instant Pain (6:22) - a. Proclamation - b. The Gladiator's Song - c. Roman Entertainment - d. The Battle 3. The Walls Of Doom (3:56) 4. The Deadly Dream Of Freedom (3:54) 5. The Hazy Shades Of Dawn (3:09) 6. The Burning Sword Of Capua (2:41) 7. The Sweetest Sound Of Liberty (2:35) 8. The March To The Eternal City (8:46) - a. Dusty Road - b. Italian Improvisation - c. First Success 9. Spartacus (7:38) - a. The Superior Force of Rome - b. A Broken Dream - c. The Finale 10. The Capital Of Power (live) (3:16) 11. Showstopper (previously unreleased) (3:37)
Line-up de Spartacus
- Jürgen Fritz / piano, synthesizers - Helmut Köllen / bass, acoustic guitars, vocals - Hans Bathelt / drums and percussion
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