Après sept longues années sans nouvel album (la plus longue période à ce jour entre deux disques chez Camel), Latimer s'exile en Californie et se remet au travail, après un « Stationary Traveller » injustement oublié.
Inspiré des « Raisins de la Colère » de Steinbeck, « Dust and Dreams » rejoint d'une certaine manière son prédécesseur, et ouvre la voie pour celui que je considère comme l'aboutissement final de cette série, « Harbour of Tears ». Ces trois albums sont en effet énormément inspirés par l'Histoire, et font de ces trois disques des concepts très fins.
Cependant, « Dust and Dreams » a des petits ratés. Débutant très bien, on tombe après dans une succession de petits morceaux, déséquilibrant l'album. Tout en se laissant écouter, on regrette ce milieu de disque un peu creux, et peu marquant.
Le groupe se rattrape malgré tout bien avec un splendide final en deux temps : « Hopeless Anger » et « Whispers in the Rain ». Une belle conclusion à un album qu'on ne saurait recommander assez, tant il reste bon, et inscrit dans une continuité. Mais attention : le chef-d'oeuvre arrive avec « Harbour of Tears ».
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