Retour du groupe anglais après trois ans d'absence. "Dark Matter" régale d'emblée par les nappes de claviers de Martin Orford sur "Sacred Sound".
Terrain connu. "Ever" matiné "Seventh House". Mélange détonnant - réussite partielle. La voix de Nicholls décolle sur fond de guitare langoureuse à souhait. Genesis n'est pas loin. Contre-rythmique et sons de cloche prophétisant les grandes orgues.
Ce huitième album s'articule autour de deux longs morceaux. Au centre, trois titres. "Red Dust shadow" tire sa belle introduction acoustique vers une mélodie classique alors que "You Never Will" s'appuie sur une ambiance musclée moins convaincante. Retour mystique pour un "Born Brilliant" sombre et doté solo inspiré signé Holmes.
Pièce maîtresse, les 24'29 minutes de la suite "Harvest Of Souls", morceau de choix qui s'aventure dans le folk avant la classique déviation Genesis. Break batterie / guitare. Résultat virulent voire nerveux qui lorgne du côté de Spock's Beard croisé "Subterranea". Choeurs et wah-wah déchaînés dans la tradition Stolt avant le retour au bercail. Nostalgique et solide. Harmonie finale.
Dark Matter s'écoute tel un voyage musical au paysage vallonnés. S'il ne s'impose pas comme une uvre phare, il en ressort une production toujours irréprochable.
I.Q. semble évoluer à travers cette matière sombre en tirant les influences de la première heure vers les sonorités contemporaine. La promesse du renouveau à l'horizon ?
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