Et voilà. Ca faisait longtemps. La nouvelle lubie saturax est arrivée. Enfin, pas si nouvelle puisque WASTEFALL livre avec « Self Exiles » un troisième album visiblement contagieux. Il faut dire que la formation grèque sy connaît en matière de riffs vendus à la tonne et de chants sponsorisés par codetricine. En sinfligeant « Willow Man » après la prometteuse introduction orientale, on frôle dentrée lentorce death purgatoire avec baisse de son et envie dachever le bestiau adéquate. Heureusement, le reste penchera plus du côté dun PAIN OF SALVATION nappé de SHADOW GALLERY, surtout lorsque Nina Kadousisur vient taper le duo pour donner dans la ballade (le beau « Sleepwalk »). Et malgré lacoustique « Dance of Descent » (une réussite) ou le violoncelle de « Provoke the Divine », la question de savoir dégoter lexcitation et loriginalité simpose. Certes, la technique est là, imparable, que ce soit dans le véloce (« Utopia Fragmented » avec Emile Pied-de-Plomb derrière linévitable double-caisse) ou le plus subtile (« Muzzle Affection », jazzy), le tout encadré par la production sans faille de Tommy Hansen (Jorn Lande notamment). Mais si lon peut légitimement espérer chez ces petits jeunots (moyenne dâge de 23 ans) un avenir fertile (« 4 Minutes to Abandon » démontre leur savoir-faire mélodique), cet album nen reste pas moins dans la bonne moyenne de ce qui se fait actuellement dans le genre. Comme dirait lautre, sans carburer au super, voici une berline qui satisfera les amateurs de conduite sportive. Pas de quoi en faire un plat.
1. Intro (1:05) 2. Willow Man (4:04) 3. The Muzzle Affection (5:26) 4. Dance Of Descent (3:36) 5. Another Empty Haven (5:54) 6. Strife For Definiton (4:49) 7. Sleepwalk (4:37) 8. E. Y. E. (4:44) 9. Utopia Fragmented (6:42) 10. Minutes To Abandon (3:55) 11. Provoke The Divine (6:13)
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