Nouveauté frenchy, Exode sort un premier album dans la droite lignée des indéboulonables Ange et Mona Lisa. Evidemment, c'est le chant théâtralisé au possible par Roland Lelong qui rendra les adeptes heureux tout plein ("L'apprenti-Sorcier", "Les Noces Noires"). Les autres, dont mézigue, pourront aller se rhabiller (quoique je n'écoute pas tout nu, arrêtez de tout prendre au premier degré).
Dans une torpeur sonore trop lisse et maculée, les soli systématisent des titres sans force, ni franche originalité. La faute à une production médiocre qui flingue la batterie sans vergogne et ne permet pas d'exploiter l'artillerie habituelle - mellotron, flûte, orgue et tout le bazard...
Enthousiastes, oui. Surtout symbolique d'une pluralité désormais trop imposante, Exode délivre quelques cartouches intéressantes sans pour autant parvenir à sortir du lot. L'avenir nous dira si la faute incombe à une production de masse de l'écurie Musea - la nouveauté à tout prix pour seul crédo. Ici ou ailleurs, les victimes restent dans le même camp.
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