Cest lhistoire du spécialiste de lalbum conceptuel futuriste, de la double galette pleine de guitares, de claviers, de bruits et de fureur, de soli et dinvités mystères au kilomètre. Arjen Lucassen, géant batave, la tête dans les nuages chargés de musiques, revient donc en découdre via son projet le plus universel, AYREON. On simpatientait. Il faut dire que depuis 01011001, de leau a coulé : un nouveau projet (GUILT MACHINE), un STAR ONE (« Victims Of Modern Age », 2010), un album solo (« Lost In The New Real », 2012), on pensait la charrette déjà pleine à craquer. Que non ! Notre ami sest donc fendu dun nouveau monstre créatif, initialement partagé en quatre parties (ou phases) de vint minutes, décortiquées finalement en 42 segments que lon pourrait rapprocher du fameux chiffre du roman « The Hitchhiker`s Guide to the Galaxy » bien que le guitariste sen défende farouchement.
Les amateurs dAYREON pourront également être surpris par un style nettement plus proche de ses derniers projets que des premières uvres du bonhomme. Moins synthétique, plus sec, parfois très acoustique, il livre une partition aux mélodies plus accrocheuses, plus percutantes, plus senventies.
Au niveau des invités, toujours aussi présents, nous retrouvons Tommy Karevik (Kamelot), Michael Mills (Toehider), Christina Scabbia (Lacuna Coil), Sara Squadrani (Ancient Bards), Marco Hietala (Nightwish) et John Wetton (Asia). Du beau monde complété par des interventions irrésistibles de Jordan Rudess (« Progressive Waves »), Keith Emerson, Troy Donockley (« Fluctuation ») et Steve Hackett (« The Parting »). On saute ainsi dun titre à lautre, au fil de courtes péripéties, ce qui pourra surprendre à la première écoute.
Superbement produit, le résultat donne à lauditeur le sentiment euphorisant daccéder à la recette ultime du genre. Sans réinventer le rock progressif ou son propre style, Arjen Lucassen prouve une fois encore quil a la main verte et sait parfaitement doser chaque élément nécessaire pour obtenir un résultat emballé et emballant. De la très belle ouvrage !
Disc 1 Phase I: Singularity (23:29) 01. Prologue: The Blackboard 02. The Theory Of Everything Part 1 03. Patterns 04. The Prodigy's World 05. The Teacher's Discovery 06. Love And Envy 07. Progressive Waves 08. The Gift 09. The Eleventh Dimension 10. Inertia 11. The Theory Of Everything Part 2
Phase II: Symmetry (21:31) 12. The Consultation 13. Diagnosis 14. The Argument 1 15. The Rival's Dilemma 16. Surface Tension 17. A Reason To Live 18. Potential 19. Quantum Chaos 20. Dark Medicine 21. Alive! 22. The Prediction
Total Time: 45:00
Disc 2 Phase III: Entanglement (22:34) 01. Fluctuations 02. Transformation 03. Collision 04. Side Effects 05. Frequency Modulation 06. Magnetism 07. Quid Pro Quo 08. String Theory 09. Fortune?
Phase IV: Unification (22:20) 10. Mirror Of Dreams 11. The Lighthouse 12. The Argument 2 13. The Parting 14. The Visitation 15. The Breakthrough 16. The Note 17. The Uncertainty Principle 18. Dark Energy 19. The Theory Of Everything Part 3 20. The Blackboard (Reprise)
Total Time: 44:54
Grand Total: 89:54
Line-up de The Theory Of Everything
Vocalists: (in Order of Appearance) JB (Grand Magus) as The Teacher Sara Squadrani (Ancient Bards) as The Girl Michael Mills (Toehider) as The Father Cristina Scabbia (Lacuna Coil) as The Mother Tommy Karevik (Kamelot, Seventh Wonder) as The Prodigy Marco Hietala (Nightwish, Tarot) as The Rival John Wetton (Asia, King Crimson) as The Psychiatrist
Instrumentalists:Ed Warby (Hail of Bullets, Gorefest) - Drums Rick Wakeman (Yes) - Keyboards Keith Emerson (ELP) - Keyboards Jordan Rudess (Dream Theater) - Keyboards Steve Hackett (Genesis) - Lead Guitar Troy Donockley (Nightwish) - Whistles, Uilleann Pipes Ben Mathot (Dis) -Violin Maaike Peterse (Kingfisher Sky) - Cello Jeroen Goossens (Flairck) - Flute , Bass Flute, Piccolo, Bamboo Flute, Contrabass Flute Siddharta Barnhoorn - Orchestrations Michael Mills (Toehider) - Irish Bouzouki Wilmer Waarbroek - Backing Vocals Arjen Anthony Lucassen - Electric and Acoustic Guitars, Bass, Mandolin, Analog Synthesizers, Hammond, Solina Strings
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