L'émotion ressentie à la première écoute de "Lightdark" fait du bien. On peut effectivement ranger l'album entre ceux de Pink Floyd dans sa période la plus Prog (entendez celle de "Dark side...", "Wish you were here" et "Animals") et le moderne Porcupine Tree, mais ces Italiens y apportent une atmosphère générale grâce à une ligne de basse profonde à souhait. Dissonance maîtrisée qui déséquilibre bien l'ordre établi, comme une longue glissade en sortie de virage, le temps d'une sueur froide et qui rattrappe la piste avec maestria.
Et puis, il y a cette façon d'entrer en matière "par la petite porte" et d'ouvrir en grand les fenêtres pour laisser passer un souffle, une lumière, dont on veut se laisser envahir.
"Lightdark" est une expression musicale du texte "Airborn" de Camel: "High flying glider, spread your wings/Flying high on the cloud..." jusqu'à ce que la vie rappelle à la réalité; "And if the world keeps spinning round/You'll be back again".
Un beau voyage de près d'une heure en apesanteur, mais qui retombe quelque peu après plusieurs écoutes.
Rajaz
Track-list de Lightdark
1. About butterflies and children (3:02) 2. Places Remained (4:29) 3. The misplay (4:32) 4. From silence to noise (15:29) 5. Someone starts to fade away (8:55) 6. Kites (8:30) 7. Lightdark (8:45)
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