De la nouvelle génération des prog bands qui mitraillent le genre entre néo et vista à la Riverside, les hérauts de BELIEVE commencent à se constituer une discographie plus quhonorable. Leur cinquième album intitulé « The Warmest Sun In Winter » développe le concept assez basique de deux amis qui furent très proches pendant leur enfance et qui discutent de tout ce qui a changé dans leur vie depuis ce temps. Nostalgique attitude.
Avec sept titres au compteur et une piste cachée sympathique (« The Bright Day »), lalbum tire à vue : instrumentale un peu passe partout (« The End »), influence inévitable de Porcupine Tree (« Beginners » et sa rythmique chaloupée), ballade mid-tempo (« The Warmest Sun In Winter ») ou sirop fruité (« Words »). A mi parcours, on se dit que la formation emmenée par la guitare de Mirek Gil (Collage, Satellite) se contente de faire plutôt pas mal ce quelle fait depuis ses débuts. On se prend alors dun ennui poli singulier.
Mais le vrai filon commence seulement. Les huit minutes de « Unborn Turn Around » dabords, plus organique et bondissant. Le sursaut est passionné et passionnant. Quelques cordes plus tard (« Please Go Home », réussi), cest le long morceau « Hertless Land » qui se charge de caler le résultat à la hauteur des espérances. Un joli coup ! Sans démolir le genre dun grand dessein musical que lon espère deux depuis quelque temps, The Warmest Sun In Winter possède toujours cette belle écriture sertie dune production assez sophistiquée louchant volontiers vers ses cousins de Quidam ou RPWL.
1. The End (1:48) 2. Beginners (8:05) 3. The Warmest Sun In Winter (5:35) 4. Words (5:44) 5. Unborn/Turn Around (8:06) 6. Please Go Home (4:51) 7. Heartless land (10:53)
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