Venu de Bretagne, Brieg Guerveno na pas choisi la facilité en décidant de chanter dans sa langue régionale plutôt quen français (chose déjà peu aisée dans un univers aisé) ou en anglais (raccourcis plus facile). Avec son style électro-acoustique dans le vent, ses ambiances seventies et un savoir-faire déjà bien-là, il sest entouré de Xavier Soulabail à la basse et de Joachim Blanchet à la batterie pour cet album qui devrait parler aux amateurs de Porcupine Tree (période Stupid Dream /Lightbulb Sun) et même Anathema (« Skornet ») pour ses aspérités les plus contemplatives. Ces élans atmosphériques étant par ailleurs mijotés par les manettes de Tony Lindgren (Paradise Lost, Katatonia, Wishcraft) qui sy connaît pas mal en la matière.
Bref, cela commence à faire un joli pédigrée pour un album qui joue de la belle mélodie (« Ar Bed Kloz ») avec des accents Steven Wilson qui nécrasent jamais laffaire (« Al Liver » puissant). En tapant dans le biscornu accessible (« Traon An Hent »), Brieg Guerveno ne perd jamais le fil et mieux, se permet de voltiger aux alentours de Sigur Ros (« Divent ») avec voix de tête et guitare prégnante en bonus. Entre feelings atmostphériques, rock heavy (« Den Ne Oar »), folk (« Ar Spilhenn ») et post rock (« Bet Out Atav »), ce second album réussi son cocktail détonnant. Ar Bed Kloz peut se traduire par « monde fermé ». A vous dy entrer pour vous laisser convaincre.
01. Ar Bed Kloz (7:34)
02. Al Liver (5:32)
03. Traon An Hent (4:25)
04. Dianket (4:03)
05. Skornet (5:08)
06. Divent (4:22)
07. Den Ne Oar (7:48)
08. Ar Spilhenn (3:25)
09. Bev Out Atav (5:35)
10. Door 911 (6:16)
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